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Un sondage national révèle les attentes de la population canadienne envers les soins de physiothérapie et l’avenir de la profession
Août 11, 2025
Ottawa, ON – L’Association canadienne de physiothérapie (ACP) est fière de publier les résultats d’un sondage national sans précédent qui explore la perception du public à l’égard des soins de physiothérapie au Canada. Réalisé en décembre 2024 et recueillant les opinions de plus de 1 500 membres du public, Définir l’avenir des soins en physiothérapie au Canada : sondage national sur l’accès, les normes et le champ de pratique, offre des perspectives cruciales sur la manière dont les Canadiennes et Canadiens perçoivent la physiothérapie et comprennent cette profession. Il met aussi en lumière les obstacles rencontrés pour accéder aux soins et services, ainsi que l’appui du public quant à l’élargissement du rôle de la physiothérapie dans le système de santé.
Cette initiative de sondage fait partie d’une stratégie pluriannuelle qui réunit recherche, consultation et représentation d’un océan à l’autre afin de démontrer la grande valeur économique et sociale de la physiothérapie. Les conclusions tirées du rapport orienteront les efforts de représentation de l’ACP à l’échelle nationale et guideront son mémoire prébudgétaire 2025 auprès du ministère des Finances.
Principales conclusions :
- Satisfaction élevée, confiance élevée : La grande majorité des personnes ayant reçu des soins de physiothérapie se disent « satisfaites » ou « très satisfaites » des soins reçus et ont une grande confiance dans l’expertise des professionnels de la physiothérapie.
- L’accès demeure un problème grave : Des millions de Canadiens ont de la difficulté à accéder aux services de physiothérapie, les personnes en situation de handicap étant celles qui rencontrent les obstacles les plus importants.
- La population canadienne appuie un rôle à responsabilités élargies pour la physiothérapie : La population canadienne se montre largement favorable à un élargissement du champ de pratique des physiothérapeutes, en particulier à l’instar de ce qui a été fait pour les infirmières et les pharmaciens.
- Le système est sous pression : Une vaste majorité de Canadiens considèrent que le système de santé est surchargé et doit être réformé. La physiothérapie est vue comme faisant partie de la solution.
- Les Canadiens sont prêts à s’engager : Leur expérience concrète de la physiothérapie, combinée à la confiance qu’ils accordent à cette profession et à leur compréhension de son rôle, les place en position de contributeurs importants dans la discussion sur l’avenir des modèles de soins.
« Les données viennent confirmer une réalité bien connue : la physiothérapie a le pouvoir de transformer des vies. Pourtant, trop de Canadiens n’y ont toujours pas accès en raison d’obstacles systémiques, affirme Allison Stene, présidente du Conseil d’administration de l’ACP. Alors que le gouvernement fédéral s’apprête à investir près de 200 milliards de dollars pour renforcer le système de santé, il est essentiel que les décideurs s’attaquent à ces obstacles et reconnaissent la physiothérapie comme une solution clé. Non seulement elle contribue à désengorger le système et à générer des économies substantielles pour l’économie canadienne, mais elle améliore aussi concrètement la qualité de vie de la population. »
En s’appuyant sur ses deux récents rapports – Répercussions économiques de la physiothérapie au Canada et Champ de pratique de la physiothérapie : optimiser les soins au Canada – l’Association canadienne de physiothérapie (ACP) continue de démontrer la valeur sociale et économique considérable de la profession pour le système de santé canadien. Grâce à une approche de représentation fondée sur des données probantes, l’ACP a déjà contribué à l’élargissement du champ de pratique dans plusieurs provinces, ainsi qu’à des avancées majeures en matière de politiques, comme la nomination d’un physiothérapeute au Conseil national des aînés, donnant ainsi à la profession une voix directe dans l’élaboration des politiques touchant les personnes âgées, et l’inclusion des physiothérapeutes dans le Programme d’exonération de remboursement du prêt d’études.
« Les Canadiens expriment clairement qu’ils souhaitent avoir un système de santé plus accessible, plus innovant et mieux soutenu, affirme Krissy Bell, chef de la direction de l’ACP. Ils souhaitent aussi que les professionnels de la physiothérapie fassent partie de la solution. Alors que le gouvernement fédéral étudie des stratégies à long terme pour alléger la pression sur le système de santé, l’ACP continuera de promouvoir la physiothérapie comme un modèle de soins préventif, centré sur la personne et rentable, qui génère des retombées concrètes pour l’économie, le système de santé et la population. »
POUR EN SAVOIR PLUS :
PERSONNE-RESSOURCE :
Caitlin Drake Smith
Chef des communications et du marketing
Association canadienne de physiothérapie
cdrakesmith@physiotherapy.ca
